Déclaration au CSE : La FCPE et l’UNL déplorent les désordres qui ont marqué la publication des résultats du baccalauréat cette
Paris, le 10 Juillet 2007.
Sans
nous livrer à un inventaire exhaustif des dérèglements que nous avons
constatés un peu partout, nous tenons à rappeler que la plus grande
confusion a régné quant à l’heure de publication de ces résultats.
La
semaine précédant la publication des résultats, celle-ci était annoncée
pour le 2 juillet à 18h00. Puis, des rectorats ont annoncé qu’ils
étaient tenus de fournir ces résultats à des « opérateurs privés » au
moment même où ils les rendaient publics et qu’en conséquence,
l’affichage dans les établissements en serait retardé par rapport à la
publication en ligne. Le cabinet du ministre nous a alors assuré que la
publication se ferait simultanément en ligne et par affichage. Le 2
juillet au matin, certains médias annonçaient leur publication à 10h00
mais les délais de publication ont en fait varié entre 9h00 et 21h00
d’une académie à l’autre.
Contrairement aux promesses de votre cabinet, tous les rectorats n’ont
pas respecté le principe de la simultanéité de la publication, et ont
privilégié la publication en ligne sur les sites académiques et les
sites payants.
Lorsque la publication s’est faite tardivement, les candidats n’ont pas
toujours eu connaissance de leur relevé de notes suffisamment tôt pour
se préparer aux épreuves de rattrapage.
Un recteur a même félicité les chefs d’établissement de son académie
d’avoir résisté aux « pressions » de parents d’élèves et de candidats
qui exigeaient simplement de connaître les résultats retenus indûment
sur ordre du rectorat.
Quels que soient les résultats finaux du baccalauréat cette année, la
FCPE et l’UNL n’acceptent pas ces dérapages. Ils ont généré beaucoup de
stress et d’angoisse chez les parents comme chez les candidats, pour le
plus grand bénéfice de ces fameux « opérateurs privés » qui font
commerce d’informations publiques et sensibles.
Les lycéens, candidats cette année ou candidats à venir, et les parents
d’élèves veulent savoir ce qui justifie de tels dysfonctionnements et
exigent que soit porté à notre connaissance le contenu de l'accord
passé entre le ministère de l'Education nationale et les "opérateurs
privés". Enfin, afin que de tels faits ne se reproduisent pas l'an
prochain, pour quelque examen que ce soit, la FCPE et l'UNL demandent
qu'une enquête soit ouverte.
Floréale Mangin
Présidente de l'UNL
Contact presse : Floréale Mangin 06 33 70 99 18 ; Florian Lecoultre 06 07 84 07 00